Let the Good Times Roll !
Ici et là, au gré des vents – Daymz.com
Août
5

Ça y est, les cinémomètres, ou photo-radar, arrivent !

Pour consulter la nouvelle, cliquez le lien ci-bas:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2008/08/05/001-radars-photo-quebec.shtml

Des radars photo arrivent

Mise à jour le mardi 5 août 2008 à 9 h 34

Un photo radar sur une route française.

Photo: AFP/OLIVIER MORIN

Un radar photo sur une route française.

Soucieux de ralentir les automobilistes délinquants qui demeurent imperméables aux nombreuses campagnes de sensibilisation et d’éducation, le gouvernement québécois a donné le feu vert au ministère des Transports pour l’installation, dès l’automne, d’une première série de radars photo.

Ces 15 premiers cinémomètres seront installés aux abords de voies rapides et d’intersections problématiques des régions de Montréal, de la Montérégie et de Chaudière-Appalaches.

Le ministère des Transports n’a pas davantage précisé les endroits où seront installés les radars photo, mais un porte-parole a indiqué que les automobilistes qui circuleront dans les zones visées seront avertis à l’avance de leur présence par des affiches en bord de route.

Les experts constatent, à la lumière d’expériences similaires réalisées dans de nombreux pays, que l’implantation de radars photo améliore considérablement le bilan routier.

« Ce qu’on veut, c’est un changement de comportement de la part des automobilistes. Il y a des radars photo dans 70 pays et, de manière générale, on remarque que, dans les zones couvertes, il y a une diminution des accidents de l’ordre de 20 à 30 %, parfois même jusqu’à 85 % », expliquait d’ailleurs à La Presse Paul Jean Charest, de Transport Québec.

La décision cependant de ne donner qu’un feu vert partiel à l’utilisation des cinémomètres, dans le cadre bien restreint d’un banc d’essai, a fait bondir plusieurs observateurs, dont le directeur du groupe de recherche en sécurité routière de l’Université Laval, Guy Paquette.

Pour M. Paquette, qui croit que les radars photo sont la seule solution qui permette à l’heure actuelle de « sauver les gens malgré eux », « le gouvernement a voulu faire l’économie de mesures qui auraient été impopulaires ».

 » En France, l’installation de 1000 appareils a permis de sauver 10 000 vies entre 2002 et 2006 et a diminué le nombre de blessés de la route de 100 000.

— Paul Jean Charest, du ministère des Transports du Québec.  »

Ainsi, les automobilistes au pied pesant qui se feront coincer par un radar photo cet automne ne recevront qu’un billet de courtoisie les appelant à ralentir. Par la suite, vers le début 2009, les premières vraies contraventions seront envoyées par la poste aux automobilistes fautifs.

Le système envisagé par Québec prévoit que le propriétaire d’un véhicule routier est responsable de l’infraction constatée par un radar photo, sauf s’il prouve que le véhicule était, sans son consentement, en la possession d’un tiers ou que le conducteur se reconnaît ou est déclaré coupable de l’infraction.

Ce système de transfert de responsabilité du propriétaire au conducteur vise essentiellement à éviter les griefs qui ont coulé une première expérience québécoise avec les cinémomètres dans les années 70.

À cette époque, Québec, qui avait installé quelques radars photo aux abords des grands axes routiers, avait suscité la grogne de la population en mettant en place un système qui faisait en sorte que le propriétaire du véhicule fautif recevait automatiquement la contravention. En 1973, l’Assemblée nationale votait l’annulation du programme.

En France, les photos radar fixes sont clairement indiqués à l’aide d’une pancarte sur la route. La pancarte est placée environ 100-200m avant le photo radar. De plus, il y a plusieurs modèles de GPS qui ont les endroits où il y a des photos radar fixes, et le GPS te prévient vocalement quand tu arrives proche. Comme c’est légal de donner l’endroit où ils sont, et que même l’état mets de pancartes pour prévenir qu’il y a un photo-radar, c’est vraiment uniquement les gens qui ne font pas attention qui se font pogner.

Voici la pancarte en question:

Si l’image affiche pas, aller à:
Image:Panneau radar.jpg – Wikitravel

Selon mon père, qui est pas toujours très attentif (ahem), les photo-radar se déclenchent à +5% de la vitesse annoncée (110 sur les RN et 130 sur les Autoroutes), c’est vraiment pas bcp et je ne sais pas si c’est vrai. Par exemple, TOUTES les autos roulent à la limite exacte, voire meme un peu en bas, dans les zones des photos-radar.

Les policiers, eux, ont au moins une tolérance de +20%, ou bien j’ai été chanceux.

Selon l’article Sécurité routière : Des radars photo arrivent | Société | Radio-Canada.ca , au Québec aussi il y aura un panneau qui prévient du photo radar:

Citation:
Le ministère des Transports n’a pas davantage précisé les endroits où seront installés les radars photo, mais un porte-parole a indiqué que les automobilistes qui circuleront dans les zones visées seront avertis à l’avance de leur présence par des affiches en bord de route.

Alors … je ne vois vraiment pas pourquoi les gens paniquent comme ça… vous regardez les panneaux, non ?


------
Avr
27

La moto, réservée aux nantis ?

Le 27 avril, 2007 par

Un petit article dans La Presse:

http://monvolant.cyberpresse.ca/200704/27/actualites/4532-la-moto-reservee-aux-nantis.php

La conclusion est logique et probable:

En 2008, la hausse des primes d’assurance de la SAAQ fera gonfler cette facture de 123$. Pour les motos sport, l’augmentation sera de 354$. Et ce sera plus cher encore en 2009 et en 2010. Un motocycliste serait-il tenté d’équilibrer son budget en s’équipant de façon quelconque, mettant ainsi sa sécurité en danger? Qui sait, ce pourrait être un effet pervers et insoupçonné de la décision de la SAAQ…

Voici l’article au complet, pour référence, tel que vu dans le site de Cyberpresse.ca

La moto, réservée aux nantis ?

Pierre-Marc Durivage – La Presse

27 avril 2007

La moto, réservée aux nantis ?

Le coût de l’équipement d’une moto grimpe davantage quand on décide de faire du tourisme et de se munir de sacs et de sacoches.

D’abord, il faut évidemment immatriculer sa moto. Pour une dernière année, la prime est fixée à 320$ pour les motos de plus de 400 CC.

Les assurances varient selon l’âge et le sexe du motocycliste et, bien sûr, selon le type de moto et si on veut l’assurer «tout risque». Le prix varie entre 300$ et plus de 3000$.

Ensuite vient l’équipement. La pièce maîtresse est bien sûr le casque, le seul accessoire obligatoire selon la loi. Les types et la qualité de couvre-chefs varient énormément. On peut se procurer un casque ouvert certifié DOT (Departement of Transport le département des transports du gouvernement américain) pour 50$. Des casques jet (qui couvrent les oreilles) sont aussi offerts dans la même gamme de prix. Avec ce genre de casque, prévoyez entre 40$ et 130$ pour une paire de lunettes. Sans oublier le masque ou le foulard, indispensables par temps froid.

Pour les casques intégraux et modulaires, le choix est autrement plus complexe. De moins de 100$ pour les plus abordables à plus de 1000$ pour les modèles haut de gamme. Les modèles les moins coûteux sont faits de coquilles de plastique avec des visières plus ou moins épaisses qui, à l’usage, laissent parfois le vent s’infiltrer. Les coussinets, qui ne sont pas remplaçables, ont aussi tendance à s’aplatir rapidement, ce qui nuit à l’ajustement du casque et peut même avoir des conséquences regrettables lors d’un accident.

De façon générale, il est donc fortement recommander d’investir dans l’achat d’un casque adéquat. Il sera à la fois plus confortable et aura été soumis à des normes de contrôle plus sévères, comme celle de l’institut Snell et celle en vigueur en Europe (ECE/22-05).

De pied en cap

L’achat d’un bon blouson est aussi essentiel. En cuir ou en matériau synthétique, il est renforcé aux endroits stratégiques et peut contribuer à prévenir des blessures. Selon qu’il s’agisse d’un blouson d’été ou d’un manteau trois saisons, les prix varient entre 150$ et 600$. Évidemment, les coupes, couleurs et marques sont innombrables. Prévoir un pantalon imperméable n’est pas un luxe non plus, surtout par temps froid ou pluvieux. Prix: entre 130 et 300$.

Les gants sont aussi disponibles en différents modèles. Les moins chers (20$) sont ni plus ni moins que des gants de tous les jours. Pour des gants plus chauds, imperméables ou renforcés aux jointures et à la paume, on peut faire grimper la facture à plus de 200$.

Pour les bottes, les modèles de compétition se vendent à près de 600$. Évidemment, ce n’est pas pour le motocycliste moyen, qui va trouver chaussure à son pied à partir de 100$.

Pour le reste, si on n’a pas accès à un garage, il faut penser à l’achat d’une housse (entre 60$ et 160$) de même qu’au coût de l’entreposage de sa moto (environ 50$ par mois).

Un motocycliste débutant de 35 ans au guidon d’une moto standard qui veut s’équiper de pied en cap avec du matériel bas de gamme doit donc prévoir en 2007 un budget minimal d’environ 1000$. Avec un équipement de meilleure qualité, on fracasse aisément ce prix de base.

En 2008, la hausse des primes d’assurance de la SAAQ fera gonfler cette facture de 123$. Pour les motos sport, l’augmentation sera de 354$. Et ce sera plus cher encore en 2009 et en 2010. Un motocycliste serait-il tenté d’équilibrer son budget en s’équipant de façon quelconque, mettant ainsi sa sécurité en danger? Qui sait, ce pourrait être un effet pervers et insoupçonné de la décision de la SAAQ…

------